300
Prélude
En tenue d’époque, les légionnaires de la Legio VI Ferrata et les civils romains de l’association Arelate vous offrent une reconstitution vivante d’un cortège romain : discipline militaire, élégance des toges, rites et symboles impériaux… tout y est pour raviver l’esprit de l’Antiquité.
Infos pratiques
Date et lieu
- Lundi 18 août 2025 à 20h45
- Théâtre antique, 8 rue du Cloître, Arles (localiser)
- XXXVIIIe Festival du film Peplum
Tarifs
- Plein tarif : 7 €
- Tarif réduit : 5 €(-18 ans, Étudiant (-26 ans), Adhérent Péplum, Adhérent Arelate, Pass monument de la ville (Avantage ou Liberté) daté de la semaine du festival)
- Pass 3 soirées : 15 €
- Pass 6 soirées : 25 €
Animation
- Association Arelate
- Association Leg VI Ferrata
Projection
- Film diffusé en version française
- Interdit aux moins de 12 ans
Le film

300 (2006)
Synopsis
En 480 avant notre ère, face à l’invasion perse menée par le roi Xerxès, le roi Léonidas de Sparte choisit de défier les ordres des éphores corrompus et part avec seulement 300 guerriers d’élite. Positionnés dans le défilé étroit des Thermopyles, ces soldats surentraînés infligent des pertes considérables à l’immense armée perse.
Tandis que leurs lances percent chair et légende, la reine Gorgô combat les traîtres qui menacent Sparte de l’intérieur. Chaque coup d’épée devient un hymne à la liberté, chaque bouclier brisé rapproche de l’immortalité.
Mais alors qu’un traitre révèle aux Perses le secret des Thermopyles, l’horizon s’assombrit. Encerclés, dos à la mer, ces 300 hommes devront maintenant affronter leur destin.
A propos
Il ne s’agit pas à proprement parler d’un film historique mais d’un film mythologique, racontant une Sparte rêvée, celle idéalisée au terme de son déclin — après la guerre du Péloponnèse — par Xénophon et Plutarque. Tels des héros mythologiques, les Spartiates combattent entièrement nus (avec un petit slip de cuir, concession à la pudeur moderne) au lieu des armures qu’on peut leur voir sur les vases grecs. Et les Perses, ces «barbares», sont figurés mi-humains mi-animaux, voire zombies tels les «Immortels» de la garde impériale. Le bourreau perse est une brute dont les bras sont des pinces de crabe, quand aux éléphants de guerre (non-attestés aux Thermopyles), ils sont dans le film devenus d’énormes rhinocéros. Ces exagérations sont dignes des représentations mythologiques de la céramique grecque.
Qui voudrait approfondir ces représentations pourra se reporter à la BD : Frank Miller & Lynn Varley, 300, Rackham éd., 1999; et pour le film de Zack Snyder : Tara DiLullo (avant-propos Dr. Victor Davis Hanson), 300 — De l’autre côté du grand écran, Rackham éd., 2007.
Le film de Synder eut une suite en 2013 (300 — La Naissance d’un Empire (300 : Rise of an Empire), de Noam Murro), et aussi un livre signé par Peter Aperlo, 300 : La naissance d’un Empire. Tout l’art du film [avant-propos de Noam Murro; postface Zack Snyder], Huginn & Muninn éd., 2014. Il est axé sur la bataille de Salamine et l’opposition de Thémistocle et de la reine Artémise d’Halicarnasse. Il faut encore mentionner une suite «bédéique» de Frank Miller, Xerxès — La chute de l’Empire de Darius et l’ascension d’Alexandre, Futuropolis éd., 2019. Mais dans ce «roman», l’allusion à la bataille de Salamine est fort vague.
Qui veut approfondir la bataille des Thermopyles se reportera plutôt à l’excellent roman de Steven Pressfield, La Muraille de Feu (Gates of Fire, 1998), Archipel, 2001.
Michel Eloy