Soirée grand classique

Barabbas

Projection en plein air
Samedi 24 août 2019 à 20h45 - Théâtre antique (Arles)

Prélude

« Jésus B. clash Jésus C. »
Environ 15 min Le rouge et le vert

Petit jonglage avec l’histoire, la légende, le cinéma et les travers humains pour quelques minutes de comédie. Un casting pointu pour un rôle à risques. Saynète de la Cie Le Rouge et le Vert.

Infos pratiques

Date et lieu

Tarifs

  • Plein tarif : 7 €
  • Tarif réduit : 5 €
    (Enfant (-12 ans), Étudiant (-26 ans), Adhérent Péplum, Adhérent Arelate, Billet du jour au Musée Départemental de l'Arles Antique, Carte d'abonnement ENVIA, Pass monument de la ville (Avantage ou Liberté) daté de la semaine du festival)
  • Pass 3 soirées : 15 €
  • Pass 6 soirées : 25 €

Animation

  • Le rouge et le vert, Compagnie théâtrale
  • Christophe Champclaux, Spécialiste du cinéma

Projection

  • Film diffusé en version française
  • Version remasterisée
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Le film

Barabbas

Barabbas (1962)

Réalisé par : Richard Fleischer
Avec : Anthony Quinn, Silvana Mangano, Arthur Kennedy
Nationalité : Italie
Durée : 144 minutes

Synopsis

À Jérusalem, tout le monde a entendu parler de Barabbas, le voleur. Celui-ci se cache chez Rachel, une jeune femme dont il a eu un enfant Isaac, gravement malade. Pour le sauver, Barabbas décide de l’amener à Jésus. Trop tard, car le Messie a entre-temps été arrêté. Peu après, le voleur tombe à son tour aux mains des soldats, qui le traînent devant Pilate. Ce dernier annonce que, avant la Pâque, tous les malfaiteurs seront soumis au jugement du peuple. Au jour dit, la populace choisit la liberté pour Barabbas, le supplice pour Jésus. Bouleversé par une violente crise de conscience, Barabbas essaie de trouver une explication aux phénomènes étranges qui surviennent, au moment de la mort du Sauveur.

A propos

Le film est tiré du roman homonyme du suédois Pär Lagerkvist (1950), Prix Nobel 1951, une première fois porté à l’écran en 1952 en noir et blanc par Alf Sjöberg. Les scènes d’amphithéâtre ont été filmées à Vérone, où précédemment Riccardo Freda avait filmé celles de son Spartacus (1952). Partant de l’idée morale, du remord d’un criminel endurci gracié au détriment du juste qu’est Jésus, le film promène le spectateur dans l’univers des laissés pour compte de la société esclavagiste : les travaux agricoles dans les latifundia, les mines de soufre, et finalement de monde de la gladiature — tel qu’il se concevait voici quelques décennies encore — où des êtres humains étaient assassinés pour l’amusement de la plèbe romaine.

En réalité, si le véritable Barabbas fut gracié par ses coreligionnaires, ce serait plutôt parce que celui que les Romains considéraient comme un simple brigand, un bandit de droit commun, était en réalité un résistant, un patriote. Quant à l’incendie de Rome dont on a un peu vite attribué la responsabilité à Néron (qui laissa dans l’affaire une partie de ses superbes collections). Les références dans Suétone et Tacite seraient des interpolations tardives; de fait les apocryphes chrétiens (Actes de Pierre; Actes de Paul) n’y font même pas allusion.

Fleischer a filmé la scène de la crucifixion sur la colline de Tombarelle, entre Grossetto et Sienne, en Italie pendant l’éclipse solaire du 14 février 1961. À 7h 30′, le soleil se leva au-dessus de l’horizon, et à 7h 35′ la lune commença à passer sur le disque solaire. A 8h 31′ les projecteurs, braqués sur le décor de la crucifixion, s’allumèrent : l’obscurité était totale sur la campagne, et la lumière revint à 8h 35′.