La bataille de Marathon
Prélude
Cymbalum et Dardanis convoquent les spectateurs pour vivre une Olympiade éphémère. Tous deux se lanceront à corps perdu dans des gestuelles athlétiques évoquant à la fois les plus grands champions et les merveilleuses sculptures de Miron, Praxitèle, Phidias, qui, à la recherche de la beauté et de la perfection ont su porter l'art à son paroxysme. Pièce d'1 acte, entre humour et clins d'œil aux jeux de l'ère moderne.
Olivier Renne, metteur en scène, musicien. Anette Darda, metteuse en danse.
Infos pratiques
Date et lieu
- Mercredi 21 août 2024 à 20h45
- Théâtre antique, 8 rue du Cloître, Arles (localiser)
- XXXVIIe Festival du film Peplum
Tarifs
- Plein tarif : 7 €
- Tarif réduit : 5 €(-18 ans, Étudiant (-26 ans), Adhérent Péplum, Adhérent Arelate, Pass monument de la ville (Avantage ou Liberté) daté de la semaine du festival)
- Pass 3 soirées : 15 €
- Pass 6 soirées : 25 €
Animation
- Olivier Renne, musicien
- Anette Darda, metteuse en danse
Projection
- Film diffusé en version française
Le film
La bataille de Marathon (1959)
Synopsis
En 490 av. J.-C., Philippidès, revenu vainqueur des jeux Olympiques, est accueilli en héros à Athènes et se voit nommé chef de la garde sacrée. Il s’éprend d’Andromède, la fille d’un dignitaire, hélas promise à Théocrite, un aristocrate ambitieux qui complote pour faire revenir au pouvoir le tyran Hyppias, réfugié auprès de Darius, le roi des Perses.
Alors que les Perses arrivent aux portes de la ville, Philippidès est envoyé à Sparte pour demander des renforts. Pour les Athéniens, l’heure est grave. S’ils veulent sauver leur liberté, ils doivent combattre.
A propos
Suite à la révolte de Milet (‑498), les villes grecques d’Ionie se soulevèrent avec l’actif soutient des démocratiques Erétrie et Athènes (qui enverra des navires, des hommes et… Miltiade). Sarde, capitale de la satrapie perse, sera prise et brûlée. Hélas, déshabitués de la guerre et de l’effort depuis toutes ces longues qu’ils étaient dans la sujétion des Perses, les Grecs d’Asie Mineure déposeront les armes les uns après les autres, après six années de lutte. L’aide apportée aux insurgés par Athènes et Erétrie servira de prétexte à l’Empire perse — qui cherchait de nouveaux débouchés — pour envahir la Grèce par mer.
À Marathon, les Perses se battirent vaillamment et enfoncèrent le centre des Grecs, mais furent pris entre les ailes qui se rabattirent sur eux. Le massacre fut terrible; les Athéniens réussirent à les rejeter à la mer et à capturer sept bateaux. Hérodote dit que les Athéniens et leurs alliés Platéens perdirent 192 hommes, les Perses 6.400 — ce qui paraît énorme même si, comme l’indique Pausanias (I, 37) beaucoup de fuyards périrent dans les marais.
La flotte rembarquée, les Athéniens, sans perdre de temps, repassèrent le défilé de Pallène; ils étaient à sept heures de marche de l’Acropole et il leur fallait gagner de vitesse la flotte en route pour Phalère. Ils venaient à peine d’y prendre position lorsqu’apparurent les vaisseaux ennemis, lesquels venaient de contourner la pointe du Sounion. Voyant qu’il était impossible d’y débarquer, les Perses mirent le cap sur Myconos et de là repartirent pour l’Asie. Ne disposant pas de suffisament de navires, les Athéniens ne purent les poursuivre. Quant aux Spartiates, ils arrivèrent le lendemain de la bataille.
Philippidès (ou Phidippidès) courut en deux jours la distance séparant Athènes de Sparte pour réclamer des secours. Mais il ne faut pas le confondre avec l’hoplite anonyme qui, après le combat et malgré la fatigue, courut les 42 km qui séparaient le champ de bataille de la ville d’Athènes. On ne prête qu’aux riches, le film attribue les deux courses au seul Steve Reeves, lequel au lieu d’expirer sur l’Agora, trouvera encore la force d’organiser la défense de Phalère contre la flotte perse, avec l’aide des nageurs de combat de la Garde Sacrée !
Michel Eloy