Crazy night

Satyricon

Projection en plein air
Vendredi 25 août 2017 à 21h00 - Théâtre antique (Arles)

Infos pratiques

Date et lieu

Tarifs

  • Plein tarif : 7 €
  • Tarif réduit : 5 €
    (Enfant (-12 ans), Étudiant (-26 ans), Demandeur d'emploi, Adhérent Péplum, Adhérent Arelate, Billet du jour au Musée Départemental de l'Arles Antique, Carte d'abonnement ENVIA, Pass monument de la ville (Avantage ou Liberté) daté de la semaine du festival)
  • Pass 3 soirées : 15 €
  • Pass 6 soirées : 25 €

Animation

  • Christophe Champclaux, Spécialiste du cinéma

Projection

  • Film diffusé en version française
  • Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des jeunes spectateurs.

Le film

Satyricon

Satyricon (1969)

Réalisé par : Federico Fellini
Avec : Martin Potter, Hiram Keller, Magali Noël

Synopsis

Deux jeunes étudiants, Encolpius et Ascyltus, se disputent les faveurs de l’adolescent Giton. Aux Thermes, Ascyltus raconte la nuit merveilleuse qu’il a passée avec Giton, excitant ainsi la jalousie de son «mari». Il déclare l’avoir ensuite vendu à Vernacchio, un homme de théâtre…

A propos

Il fallait la réputation d’un maestro comme Fellini pour, en 1969, porter à l’écran un sujet aussi ouvertement homosexuel. Le roman inachevé de Pétrone a grandement contribué à figer dans l’imagination du public l’image d’une Rome décadente et libertaire. En réalité, les moeurs romaines étaient tout aussi hypocrites et pudibondes que les nôtres aujourd’hui; tout autant que nous les Romains avaient des tabous, mais pas les mêmes… Détail amusant, c’est en puisant dans le Satiricon que Jérôme Carcopino (La vie quotidienne à Rome) a fixé le cliché de convives s’essuyant les doigts dans la chevelure crépue de jeunes esclaves africains. En réalité, Pétrone se moquait du snobisme ridicule du parvenu Trimalchion. Il est également à noter que le scénario de Fellini emprunte largement à d’autres oeuvres romanesques antiques tels L’âne d’or d’Apulée, les Métamorphoses d’Ovide ou les Fables Milésiennes (le fameux conte de «La matrone d’Éphèse»).
Comme souvent dans le cinéma italien, le battage médiatique d’un film à succès appelle des copies. Ce seront, en 1968, Les Dégénérés (Satyricon 2) de Gianluigi Polidoro, avec Tina Aumont, Laura Antonelli et Ugo Tognazzi et, en 1970, Satiricosissimo de Mariano Laurenti, avec Edwige Fenech et des duettistes Franco Franchi et Ciccio Ingrassia.