Soirée chef d'œuvre

Le Roi des rois

Projection en plein air
Samedi 23 août 2025 à 20h45 - Théâtre antique (Arles)

Prélude

Par la suite
Atelier Saugrenu et de Lise Lopez

Et si chaque rencontre ouvrait un nouveau chemin ? Par la suite est une succession de duos de danse contemporaine qui explorent les prolongements possibles d’une rencontre. Impact puissant ou simple effleurement, tension ou légèreté… nous avançons dans l’équilibre fragile tissé par la multiplicité de nos relations. Portée par une écriture chorégraphique collective, cette création met en mouvement les liens invisibles qui nous traversent. Une danse vivante et sincère, où les corps se frôlent, dialoguent et se confrontent. Création collective des danseuses de l'atelier Saugrenu et de Lise Lopez. Musique : Anna Caragnano & Tom van Wee.

Infos pratiques

Date et lieu

Tarifs

  • Plein tarif : 7 €
  • Tarif réduit : 5 €
    (-18 ans, Étudiant (-26 ans), Adhérent Péplum, Adhérent Arelate, Pass monument de la ville (Avantage ou Liberté) daté de la semaine du festival)
  • Pass 3 soirées : 15 €
  • Pass 6 soirées : 25 €

Animation

  • Atelier Saugrenu
  • Lise Lopez

Projection

  • Film diffusé en version originale sous-titrée en français
  • Tous publics

Le film

Le Roi des rois

Le Roi des rois (1962)

Réalisé par : Nicholas Ray
Avec : Jeffrey Hunter, Robert Ryan, Siobhan McKenna
Nationalité : Etats-unis
Durée : 168 minutes

Synopsis

Suite à un décret de César, Joseph et Marie, enceinte, se rendent de Nazareth à Bethléem pour le recensement. Contraints de loger dans une étable, Marie y donne naissance à Jésus. Alerté par les Mages qu’un Messie est né, le roi Hérode ordonne le massacre des nouveau-nés. Avertis en songe, Joseph et Marie fuient en Égypte.
Après la mort d’Hérode, ils retournent à Nazareth dans une Judée restée sous domination romaine et gouvernée par Ponce Pilate. Jésus se fait baptiser dans le Jourdain puis, après quarante jours de jeûne dans le désert, rencontre Simon le Pêcheur, qui devient Pierre, son premier Apôtre.

A propos

«Le problème avec Jésus, en tant que vedette de ce film, c’est qu’il ne se comporte pas comme les héros habituels des autres grandes productions cinématographiques, note la critique Sheila Johnston (The Independant) : il ne se bat pas, il n’entre dans aucun conflit, il n’embrasse personne et il ne tombe pas amoureux.» Les réalisateurs découvrent qu’en introduisant du sexe et de la violence dans les films bibliques, mieux vaut confier à Jésus le second rôle et axer le récit autour d’une figure légendaire de l’époque, qu’elle soit réelle ou fictive. Mais Hollywood prend son courage à deux mains et réalise son premier film sur la vie de Jésus depuis Le Roi des Rois (1927) de Cecil B. DeMille.
L’an 1961 vit alors surgir un deuxième Roi des Rois, qui n’a en commun avec le film de 1927 que son titre. Nicholas Ray n’était pas le premier metteur en scène à crouler sous le poids théologique d’une telle entreprise. A la fameuse question : «Jésus est-il humain ou divin ?», Nicholas Ray répond : «Ni l’un ni l’autre, il est Jeffrey Hunter !» Dans cette nouvelle version du Roi des Rois, le metteur en scène ne voulait pas montrer un Jésus de chair et de sang; il s’agissait d’un Christ dépourvu d’hormones et de glandes sudoripares.

Michel Eloy