Soirée épopée

Alexandre

Projection en plein air
Lundi 20 août 2018 à 20h30 - Théâtre antique (Arles)

Démarrez le festival en faisant appel à vos sens ! Une soirée pour développer votre sensibilité musicale et vibrer au rythme des aventures du plus grand conquérant de l’Antiquité.

Avec ce film nous partons avec le Grand Alexandre pour voyager à travers le monde et assister à la gigantesque expédition de celui qui voulait créer un empire universel. Un périple semé d’embuches qui fit entrer le jeune roi dans la légende.

Prélude

Animation musicale d'inspiration romaine
Environ 15 min Edo Pols, Jocelyn Raulet et Olivier Renne

Ce trio d’artiste fait revivre les musiques du passé sur instruments d'époque grâce à l’archéologie expérimentale. Grâce à une combinaison de recherche et de composition, leur répertoire s'étend de l'Antiquité classique jusqu'à l'époque baroque.

Conseils pour bien profiter

  • Les soirées peuvent être fraîches, pensez à prendre une petite veste.
  • N'hésitez pas à venir en avance pour prendre vos billets et vous installer tranquillement.
  • Le Théâtre antique est grandiose mais la pierre des gradins peut être inconfortable pour les derrières délicats. Nous vous conseillons de prendre un coussin pour plus de confort.

Infos pratiques

Date et lieu

Tarifs

  • Plein tarif : 7 €
  • Tarif réduit : 5 €
    (Enfant (-12 ans), Étudiant (-26 ans), Adhérent Péplum, Adhérent Arelate, Billet du jour au Musée Départemental de l'Arles Antique, Carte d'abonnement ENVIA, Pass monument de la ville (Avantage ou Liberté) daté de la semaine du festival)
  • Pass 3 soirées : 15 €
  • Pass 6 soirées : 25 €

Animation

  • Edo Pols, Jocelyn Raulet et Olivier Renne, Musiciens
  • Christophe Champclaux, Spécialiste du cinéma

Projection

  • Film diffusé en version française
  • Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des jeunes spectateurs.

Le film

Alexandre

Alexandre (2005)

Réalisé par : Oliver Stone
Avec : Colin Farrell, Jared Leto, Angelina Jolie
Nationalité : Etats-unis, France, Grande-Bretagne, Italie
Durée : 175 minutes
J'ai connu plus d'un grand homme... mais un seul colosse.

Synopsis

A Babylone, Alexandre agonise, entouré de ses officiers qui le pressent de désigner celui qui doit lui succéder. Il retire sa bague, mais elle lui échappe et tombe sur le sol… Quarante ans plus tard, Ptolémée dicte ses Mémoires à son secrétaire…
Dans ses appartements à Pella, capitale de la Macédoine, Olympias la «Sorcière» familiarise son jeune fils Alexandre (4 ans) au contact de ses serpents familiers. Son mari Philippe, ivre, entre et force Olympias sous les yeux du petit Alexandre.
Huit ans plus tard. À la palestre, les jeunes gens s’entraînent à la lutte. Alexandre (12 ans) et son ami Hephæstion se mesurent, et c’est le jeune prince qui touche le sol de ses épaules. Ils suivent les leçons du philosophe Aristote, qui discoure de la politique – «Les Perses, de race inférieure, contrôlent les deux tiers du monde connu». De ses conceptions cosmographiques – le Nil serait en contact avec l’Océan extérieur. De la morale – l’amour d’Achille et de Patrocle, où l’éloge de la pédérastie bien comprise…

A propos

Quoique engagé volontaire au Viêt-Nam, sujet sur lequel il reviendra à quatre reprises – Last Year in Viet Nam (1971, c.m.), Platoon (1986), Né un 4 juillet (1989) et Entre Ciel et Terre (1993) -, Oliver Stone (de mère française) se fait connaître par sa vision critique des choses (J.F.K., 1991), se consacrant entre autres à Fidel Castro (2003), Yasser Arafat (2003), Hugo Chavez (2014) et récemment Vladimir Poutine (2017). Même si, au moment du conflit avec l’Irak, Alexandre semble s’intégrer dans une certaine vision bushienne des relations ouest-est, il convient de nuancer. Et d’abord en observant que le film n’est nullement «hollywoodien» comme souvent on l’a – un peu vite – écrit, et pas plus que Troy de W. Petersen d’ailleurs ! Alexandre est essentiellement une coproduction franco-britanno-allemande.
Assez curieusement, en dehors des indispensables prologues familiaux communs avec la version de Robert Rossen (Alexandre le Grand, 1956 – avec Richard Burton et Danielle Darrieux), le film de Stone démarre réellement là où s’achève le film de Rossen, soit à la bataille de Gaugamèle (nord de la Mésopotamie). Rossen, en somme, se limite à la reconquista de l’Asie Mineure; Stone, lui, suit le conquérant au travers de son projet d’un Empire cosmopolite : la Perse, l’Afghanistan, le Pendjab !
Mais surtout, Oliver Stone s’attache au portrait psychologique des protagonistes, notamment la complexe relation du conquérant avec sa mère Olympias ! Sa bisexualité aussi, qui a fait beaucoup grincer les dents en Grèce, où ce thème est jugé pas très… orthodoxe ! Omission acceptable en 1956, le nier eut été «révisionniste» en 2004. Cependant, Stone a beau se dire depuis sa jeunesse fan d’Alexandre (ce sera son unique film hors contexte étatsuniens ou contemporain) on déplorera la mauvaise idée de ses services de communication qui élaborèrent une pré-affiche aux couleurs de soleil jaune et rouge de l’actuelle République de Macédoine ex-yougoslave (FYROM). La République grecque réserve cette appellation «Macédoine» à la seule partie hellénophone de son territoire, à l’exclusion de la zone slavophone.
Remarque : il existe 4 montages de ce film : 1. version cinéma 175′ (2003) – 2. Director’s cut 167′ (2005) – 3. The Final Unrated 214′ (2007) – 4. Édition ultime [Alexander Revisited : The Final Cut] 206′ (2012/2014)